FRANÇOISE FERNANDEZ
Je ne peins pas ce que je vois, Je peins ce que je pense
Pablo Picasso
Je vis et je travaille à Lyon.
Figuratif à mes débuts il y a une vingtaine d'années, par le biais de l'aquarelle et de son apprentissage auprès du peintre Jean-Louis Morelle, mon travail s’éloigne progressivement de la représentation du sujet pour n'exprimer sur la toile abstraite que le cheminement de l'idée.
Dans une sorte de quête de l'humain et de l'essence vraie des choses, de la vie, du sens de l'existence, il y a au fil du temps l'apport de la philosophie et l'influence des peintres américains des années 50, les expressionnistes abstraits, Rothko, Pollock, Motherwell, Still, Newman, Kline, mais aussi Picasso et Matisse, puis les arts premiers, autant de sensibilités qui remplissent peu à peu un réservoir de vie, d'inspirations, d'émotions.
C'est là que je puise consciemment ou sans conscience réelle l'idée, toute intuitive, qui plane devant moi, sorte d'organisme vivant et prolifique qui va se matérialiser. De là va naitre le tableau.
Autres sources infinies dans lesquelles je me ressource et je me régénère, la Nature, sa beauté et sa force, et ma Corse natale, un écrin.
Très récemment des influences bienfaisantes, le peintre et écrivain Mahi Binebine,
une gravité humaniste, et la plume sublime et pessimiste et lucide d'Arthur Schopenhauer.